Mardi, 20 janvier 2015, tandis que je travaillais au bureau chez Nuance, le téléphone a sonné. Ah non, encore un numéro sans aucun nom. M’attendant de nouveau à me faire offrir une croisière supposément gratuite ou me faire demander mon numéro de carte de crédit pour une oeuvre de charité parmi tant d’autres, j’ai envoyé ça dans la boîte vocale. Le téléphone a sonné de nouveau: encore la boîte vocale. Mais cette fois, un message a été laissé: c’était Chubb, il y avait une alerte au niveau de la porte du balcon avant et la police était en route.
Je n’eus pas le choix de laisser mon travail là et retourner chez moi! Là m’attendait une belle surprise: rien du tout! Non seulement la police n’était pas sur les lieux, mais en plus, le système ne sonnait même plus. J’ai d’abord cru que c’était l’administration de mon ensemble de condos qui avait utilisé la clé qu’ils ont pour entrer chez moi et désarmer ça, pour que ça arrête de crier et déranger tout le monde. Bonne chose, ai-je pensé. Mais le système était armé, comme j’ai pu le constater quand je suis entré. Il n’y avait rien, aucune trace d’effraction. Probablement que la police est repartie, après avoir constaté que rien ne se passait dans le condo. On ne saura jamais pourquoi le système ne criait plus. Soit la sirène est fucked up et on ne le sait pas, soit elle sonne par intermittence. La seconde hypothèse est la plus plausible. Si la sirène était défectueuse, le courant ne passerait plus dedans de sorte que j’aurais une alerte Défectuosité sur mon panneau. J’espère, en tout cas.
Peu après, Chubb a rappelé pour me dire que la police rapportait que ça sonnait toujours chez moi! Tandis que je parlais avec le gars, j’ai découvert la chose.
Le contact au niveau de ma porte patio était hors service, la vis ayant sauté comme ça pour rien. La partie vissée à la porte bougeait, tenant qu’à une vis. J’ai ôté le capuchon pour découvrir qu’il restait une vis en place. L’autre vis, elle était apparemment perdue. En fait, non, j’ai pu la retrouver dans le capuchon de plastique que j’avais enlevé pour pouvoir avoir accès aux vis.
Le capuchon de plastique contient un aimant. Quand l’aimant est à proximité de la base encore vissée à la porte patio, le système rapporte que la porte est fermée. Si l’aimant s’éloigne trop, le système reçoit une indication comme quoi la porte est ouverte.
Après avoir retrouvé la vis dans le capuchon, je me suis escrimé à la remettre en place. J’ai eu beau essayer, essayer, essayer encore, pendant près de vingt minutes, rien à faire, la vis ne tenait plus. Elle s’enfonçait, tournait dans le beurre et puis finissait par sauter. Cela a fini par me mettre en beau maudit, car je devais retourner au bureau pour un dîner au Vieux Dublin ce jour-là, pour souligner le départ d’un de mes collègues.
Tant que l’aimant n’était pas en place, je ne pouvais pas armer mon système. Tant qu’il n’était pas stable, ça risquait de déclencher à nouveau et refaire venir la police. J’ai tenté de téléphoner chez Chubb, mais c’était la boîte vocale: il aurait fallu laisser un message et attendre toute la journée, après.
J’ai fini par réussir à sommairement remettre la vis à sa place et j’ai appliqué du duct tape pour que ça tienne de façon plus fiable. Comme ça, j’ai pu partir relativement en paix.
C’est seulement le lendemain soir que j’ai eu le temps de vérifier dans le manuel de mon système d’alarme et découvert comment armer le système avec contournement, pour indiquer d’ignorer le contact de porte défectueux. Pour trouver le numéro de la zone correspondant au contact, eh bien j’ai dû ouvrir la porte patio et regarder l’affichage de mon clavier: zone 2. Comme ça, il n’y avait plus de risque de déclenchement inopiné.
Deux jours plus tard, ma mère est venue me rendre visite et a amené des vis que mon père lui a données. Nous avons essayé de remettre en place le contact de porte correctement, en vain. La vis tournait dans le beurre, était trop grosse, trop longue, etc.
Il fallut que mon père vienne voir ça et fixe le morceau avec de la colle contact. Ça s’est fait samedi, le 31 janvier 2015, avant que mes parents ne partent pour la Mauricie. En attendant que le problème soit complètement résolu, j’ai dû armer le système avec contournement pour éviter qu’il ne se déclenche. Je ne voulais pas que la police revienne, car la première fausse alerte durant une année n’occasionne aucun frais tandis que les autres coûtent des centaines de dollars. Mais ma patch au duct tape a tenu bon, ça aurait probablement fonctionné.